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Contexte
Ce travail repose sur l’organisation d’un workshop avec les étudiant·e·x·s en première année de bachelor de la HEAD. Ce workshop mené avec Aurélie Pétrel en 2017 s’est conclu par une exposition collective à la fin de la semaine.


Projet
Little boxes est un travail qui se situe entre la curation et le cours.

Les participant·e·x·s au workshop étaient invités à parcourir mes archives photographiques, à se les approprier pour en donner leur propre interprétation, sous la forme qu’ils souhaitaient. En réaction à l’injonction de créer avancée par l’école, l’idée était d’aborder la problématique de la création en laissant des regards extérieurs, neufs, détailler des travaux personnels. J’abandonne volontairement le contrôle sur la narration, dans un aveu de faiblesse face à l’institution qui se transforme en appel au partage, avec la conviction que chacun·e·x ressent parfois cette même résignation.

Le travail se poursuivait ensuite avec ma propre intervention sur le résultat produit par chaque participant·e·x et ainsi de suite, dans une appropriation mutuelle. La coopération nécessite la constitution de relations de confiance. Une honnêteté réciproque est la condition qui rend possible la solidarité.

L’influence de Yona Friedman est présente. L’architecte conçoit la recherche en réactivation constante : une idée individuelle est reprise puis transformée de façon organique dans un processus collectif.

Ce processus a abouti à plusieurs travaux sous forme de livre, projection ou installation, dont la forme finale n’a pas plus d’importance que sa création. La présentation, sous forme d’accrochage collectif, constitue une tentative de mettre en avant le lien interpersonnel dans un contexte l’école d’art, où c’est habituellement l’individu seul qui s’expose.

Documenté, ce travail a ensuite été archivé en ligne, sur un tumblr.