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Contexte
Ce travail réunit des images prises lors d’un voyage en Australie en 2018. Il a été présenté à plusieurs concours et met en scène le rapport du tourisme et de la vie sauvage, exotique et fantasmée.

Projet
Ces images parlent de moi, de chacun·e·x de nous plus qu’elles ne parlent de là-bas. L’exploration est avant tout intérieure. Ces images reflètent ce qui leur est projeté.

Rien ne fut plus fascinant dans ce voyage que la faune et la flore. Les animaux et les plantes ont déjoué mes attentes, incapables de se représenter cet ailleurs. Les limites de l’imagination sont atteintes.

Mon attention est attirée par la nature luxuriante. Les sens surchargés par l’inhabituel, on ne voit pas ce à quoi on ne fait pas attention : le colonialisme, l’exploitation. De la poudre pleins les yeux, j’oublie les aborigènes, la barrière de corail, les mines. Je vois des perroquets, des kangourous, des arbres immenses et une nature flamboyante, intimidante et sublime.

Lae photographe fantasme sur les espaces et les lumières d’ailleurs. Le mythe de l’explorateur·rice·x qui revient avec une collection d’objets et d’animaux survit. Je ramène des images d’un continent lointain.

L’exotisme est une vue de l’esprit. Je joue avec ces photographies, qui perdent leur sens comme un mot qu’on répète. La distance entre ces moments multiplie la distance entre les continents. Les représentations se détachent de ce qu’elles représentent. Je joue à cache-cache avec les morceaux d’un voyage.

Elles ne sont plus qu’un reflet de ce qu’on leur apporte. Un ailleurs lointain.